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Tourisme solidaire : une solution éthique à la mondialisation ?
30 avril 2013

Comment nous mettre sur les pas d'un tourisme écocitoyen/alternatif ?

 

 

Nous allons dans cet article faire la description des multiples formes de tourismes éco citoyens. En effet, nous pouvons à ce jour dénombrer plusieurs moyens, formes de tourismes en fonction des attentes du futur voyageur. Nous allons dissocier deux sous parties : Le tourisme éco citoyen dans le sud économique et le tourisme alternatif dans le nord économique. Car en fonction de la région, du pays hôtes, les moyens financiers des populations de sont pas les mêmes.

Tourisme écocitoyen :

Ce sont en général des voyages qui s'effectuent par des touristes du Nord allant dans des pays « en développement ». C’est très généralement un tourisme à sens unique, nous entendons par là que seul une population se déplace chez l’autre (cout du transport).

-Par le biais d'agences de voyages :

Il existe en effet des agences de voyages spécialisées dans l'écotourisme, le tourisme alternatif et éco citoyen. En effet, avec l'essor de ce secteur d'activité, de nombreuses structures ont vues le jour. Elles prennent en charge le voyage de A à Z avec des accompagnateurs aguerris. Le transport, le logement, la nourriture et la plupart des activités sont inclus dans le prix (qui reste assez élevé en général). Les touristes vont donc faire un « circuit » plus ou moins définit tout en étant en contact avec la population locale. Ils dorment chez eux ou avec eux, il en est de même pour les repas. Le principe est le suivant : aider (financièrement ou en mettant la main à la pate) les locaux. Car dans ce type de voyage, quand on dort chez l'habitant celui ci reçoit (par l'agence) un revenu CONVENABLE. Il n'y a pas ou très peu d'intermédiaires.

En outre, les touristes peuvent participer à des activités plus ou moins solidaires (travail aux champs, restauration de maison...). Ainsi ils aident directement les populations locales à améliorer leur quotidien. Ces dernières vont donc pouvoir investir l'argent gagné dans l'éducation, la santé et l'environnement. Car le respect de l'environnement et de la biodiversité est primordial. Ce genre de voyage se veut exemplaire en la matière. On est donc pas loger dans de grands hôtels, on mange des produits de terroirs et souvent bio. Il y a donc tout au long du voyage un échange sur le plan culturel, sociale, traditionnel avec les peuples locaux. Les destinations sont souvent dans des endroits reculé et délaisser par les pouvoirs publiques du pays hôte. Ces voyages peuvent se faire en famille, en groupe ou bien de manière solitaire. C’est un très bon moyens de mieux comprendre une culture en s’y immergeant soit même quelques temps…

 

-Par le biais d'associations :

Les associations peuvent aussi être un très bon moyen de voyager de manière alternative et solidaire. En effet, ces voyages s'effectuent dans des régions nécessiteuses d'accompagnement au développement durable. Cela permet donc de les sortir d'une situation de pauvreté extrême, d'améliorer leur niveau de vie, leur système d'éducation, de santé, de protéger la biodiversité. C'est donc une expérience très enrichissante sur le plan personnel. Ces voyages ont en général un ou deux buts principaux (monter une école, installation de puits, apprentissage de techniques agricoles...). Il faut donc au préalable un financement nécessaire. Celui ci s'obtient soit par les cotisations des adhérents ou bien par des actions faites dans le pays d'origine (ventes, sensibilisations aux dons...). Le voyage s'effectue en groupe mais peut ne pas comprendre le transport. Un contact local vous suivra et guidera vos activités. Une fois sur place vous serez en contact direct avec la population et vous pourrez échanger, travailler main dans la main. Ce genre de « vacances » permet de voir un pays d'une manière tout à fait différente et inhabituelle, avec les autochtones. De plus c'est une expérience qui vous marque à vie. Alors adhérer vite à une de ces associations, en plus la vie associative en dehors des périodes de voyages y est tout aussi intéressante.

 

-La méthode sac à dos :Le_Guide_Du_Routard_

Et oui la fameuse et toute simplissime méthode du bon vieux sac à dos et de la carte. C'est une manière beaucoup plus libre, car ne dépendant d'aucun  organisme. Il faut cependant veiller à respecter quelques règles de bases essentielles. En effet, ne pas partir dans des régions plus ou moins à risques, essayer de ne pas partir seul(e), et tenter d'avoir déjà un contact local sur place qui sera vous guider et vous rassurer en cas de problème. Mais cette manière de voyager reste très attractive car on peut trouver des billets d'avion très peu cher, faire des rencontres sincères et unique, vivre des moments grandioses loin de l'agitation commune aux circuits de groupe. On peut néanmoins s'inscrire dans une démarche solidaire, en participant à des actions locales, en étant héberger chez l'habitant, en se nourrissant des productions agricoles vivrières... Alors tous à son sac à dos.

 

 

Tourisme alternatifs (plutôt dans le Nord économique) :

Au vue des situations économiques et financières des classes moyennes/basses dans les pays (dit) riches, on peut opter pour les pratiques touristiques peu familières suivantes :

 

-Le couch-surfing :

Le principe est simple, découvrir le monde, «  de canapés en canapés » de manière gratuite. Explicitons la chose, le site principal (couchsurfing.com) rassemble plus de 6 millions de membres, 247 pays, et pas moins de 100 000 villes. Chaque membre est à la fois un hôte et un voyageur. Une mise en relation s'effectue par le biais du site web. Les membres dialoguent entre eux et peuvent demander l'hospitalité aux autres membres. Tout le monde est libre de s'engager à recevoir ou non une personne, en fonction de leurs gouts, de leurs affinités... Les membres passent donc un accord commun expliquant les conditions d'accueils, le logement, le nombre d'invités. L'hébergement est en général assez court (quelques nuits) mais les membres peuvent s'entendre sur des durées biens plus longues. Mais le couch-surfing n'est pas qu'une simple demande de logement éphémère, en effet les membres une fois réunis vont pouvoir exercer des activités ensemble. Le but est de créer des échanges, un lien, des 

amitiés. L'hôte va faire visiter sa ville, leur faire manger un plat local dans sa cuisine, allé faire une 

couch surfing

randonnée...  Mais l'hébergement n'est pas une condition obligatoire, en effet une personne peut simplement se rendre disponible quelques heures dans un lieu public, histoire de faire connaître sa ville ou sa région en servant de guide aux couch-surfeurs. Tout cela reste gratuit, mais une règle de « savoir-vivre » est implicitement admisse en fonction du niveau de vie de chaque membre. En effet, l'hôte offre bien souvent les repas et l'invité en partant fait un petit cadeau à se dernier pour l'en remercier.

 

Les notions d'échanges, de partages, de communications et de gratuité sont les principes du couch-surfing... une manière de voir le monde à moindre frais !

 

-Les échanges de maisons :

 

Comment partir en vacances sans avoir à se soucier de sa maison et de sa gestion, sans débourser le moindre centime ? Ces soucis seront réglés avec ce type d'échange. Deux familles parfaitement inconnues vont simplement s'échanger leurs maisons respectives le temps des vacances. Tout cela se passe par le biais de sites internet (très nombreux). Les familles vont regarder les profils des autres familles membres et faire un choix sur l'une d'elles en fonction de critères (nombre de personnes, localité, personnalité, hobbies...). Puis elles vont fixer une date pour s'échanger leurs maisons. Cela revient alors à prêter sa maison contre une autre. Il n'est pas demander de payer pour cet échange, seulement de s'entendre sur les règles de vies de la maison et de l'entretient : Nourrir les poissons, s'occuper de la piscine... On peut ainsi partir au Canada sans avoir à payer de logement, ou bien de ne pas avoir à payer son loyer durant les vacances, car un échange de maison n'est pas une sous location (elle est donc autorisée aux locataires, il faudra néanmoins en prévenir le propriétaire...). Le seul bémol est que bien souvent les familles s'échangent leurs maisons en même temps et ne peuvent donc pas se rencontrer le temps des vacances... Mais il arrive qu'avec le temps une complicité s'installe et permettra à l'une d'inviter l'autre pour faire découvrir, partager son pays et ses richesses, aux enfants de jouer ensemble... Il y a donc un véritable échange culturel et non pas uniquement matériel qui peut découler de cette pratique.

-Le woofing :

Ce système permet de voir et vivre le monde agricole de l'intérieur. Le woofing vient du sigle WWOOF : « World-Wilde Opportunities on Organic Farms » autrement dit « Opportunités dans des fermes biologiques du monde ». Des fermes en conduite biologique vont s'inscrire sur un site et être référencées (localisation, type de production, commercialisation). Puis seul des adhérents au site vont pouvoir demander à l'exploitant de venir passer quelques jours, semaines, mois sur la ferme. Ces personnes sont appelées Woofers. Les Woofers ne sont (en général) pas rémunérés, mais ils sont logés, nourris et reçoivent un apprentissage agricole dispensé par l'exploitant au fils des jours et du travail effectué. C'est pour cela que la majorité des Woofers sont des étudiants (en agriculture), des personnes souhaitant s'installer. Mais on y récence bien entendu des personnes voulant passer des vacances originales, utiles, dans un cadre de vie sain et en contact avec la nature. La communication et l'échange (apprentissage, ouverture d'esprit) sont les maitres mots pour travailler, apprendre et se faire plaisir dans de bonnes conditions

 

-Les vacances gratuites contre services :

echanger-maison

Echanger sa maison ?

Encore une nouvelle manière de voyager, en échange de prestations... Les offres se passent une fois encore grâce à des sites internet (Ex : Job-for-Bed.com), d'un coté les voyageurs, de l'autre les hôtes. Une fiche de renseignement pour les deux parties est nécessaire. Puis les attentes de l'un et de l'autre, l'hôte décris le travail à effectuer (peinture, jardin, cuisine, accompagnement scolaire..) et le voyageur présente ces qualités/capacités/compétences (emplois effectuer, passions...). Puis avec un commun accord (gite et/ou couvert) les vacances vont pouvoir commencer. Ainsi on peut partir entretenir un jardin tout en visitant et étant loger à Lisbonne. En outre les hôtes sont bien présents durant les séjours, il est donc tout à fait possible de dialoguer et d'échanger de manière plus culturelle avec eux !

 

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