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Tourisme solidaire : une solution éthique à la mondialisation ?

30 avril 2013

Bibliographie/ Sources

Sites internets :

www.routard.com/‎

https://www.couchsurfing.org/

www.arte.fr

www.france2.fr

www.wikipédia.fr

www.echangedemaison.com/‎

www.job-for-bed.com

www.woofing.fr/‎

www.wwoof.fr/‎

www.tourisme-solidaire.org

www.verdura.fr

ftp://ftp.fao.org/paia/mnts/case/case_studies_fr.pdf

http://www.consoglobe.com/ecotourisme-facade-verte-1801-cg

http://sauzegar.perso.neuf.fr/Voyagez/Voy-charte.htm

 

Bibliographie :

"tourisme solidaire : des voyages vers l'essentiel" 334 RAS

"Partir pour être solidaire ?" 334 CHE

Geo N° , Le woofing

Le monde économique N°20321, 26 mai 2010, pages 1-6

Que choisir N°450, juillet 2007, pages 22-25

Le chemein vers l'écotourisme 91 LOZ

 

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30 avril 2013

As a conclusion...

 

En somme, nous pouvons tirer un bilan mitigé sur ce type de tourisme. En effet, c'est un tourisme en plein essor, plein de promesses et d'avenir, mais avec ses failles et faiblesses. Le secret réside dans la manière de voyager…tout simplement.

 

 

En effet, si ce tourisme est bien mené et réfléchit, il devient très avantageux et respectueux des peuples locaux. C'est un tourisme qui permet d'intégrer les populations autochtones au circuit du tourisme. C'est donc une manière sûre de créer des emplois durables. Les populations locales perçoivent des revenus décent, ce qui leur assurent d'améliorer leur niveau de vie, de manger à leur faim, de se soigner. De plus les investissements du tourisme sont directement réinjecter dans le village pour permettre/améliorer l'éducation, le système de santé, les transports, les réseaux routier.

C'est aussi une manière de préserver l'environnement et l'agriculture locale sur de longues périodes. Les zones naturelles sont protégées, la gestion des déchets est améliorer ainsi que celles des eaux usées. Les économies d'énergie ne sont pas mises de coté. En outre, sur le plan culturel c'est une méthode pour préserver l'identité culturelle et locale. Les traditions, les coutumes sont intégralement respectées, les plat culinaires, les langues et dialectes. L'éthique et les moralités sont les maitres mots de ces voyages. Tous ces avantages peuvent ainsi sortir des familles entières de la précarité et permettre aux jeunes des villages de planifier leur avenir sur leurs terres natales. Évitant ainsi de devoir s'exclure de force dans les grandes villes et ces inconvénients (bidonvilles, drogues, prostitution).

Du point de vue du touriste c'est aussi plein d'avantages. En effet ce dernier peut échanger, dialoguer communiquer avec les peuples représentatifs du pays visité. Les produits proviennent du commerce équitable, on aide ainsi les populations tout en rapportant des souvenirs de qualité et unique. C'est une véritable expérience humaine, pleine de vies, de joie, de rencontres. On se fait plaisir tout en respectant les lieux et les populations que l'on rencontre.

 

 

En revanche, si les agences de voyages ne jouent pas le jeu cela peut se transformer en catastrophe économique-sociale et environnementale. En effet, certains n'hésitent pas à tromper le client, à l'arnaquer sur les véritables règles de ce voyages. Absence de respect envers les peuples, ignorance du développement durable, pollution... On peut tout à fait chambouler les ordres sociaux établis et créer des tensions entre les hommes si rien n'est réfléchit. Chacun à son rôle et il ne faut pas vouloir prendre le travail des populations locales ou bien vouloir les payer comme des sous hommes. Ce tourisme peut littéralement tuer son environnement et sa biodiversité. Et puis que dire de la disparition des cultures locales à cause de cette uniformisation des peuples et des pensées.

En outre le principal inconvénient de ce tourisme réside dans son succès. Car avec de si belles promesses et part de marchés, qu'est qui nous garantira le respect de ces règles éthique (Économiques-sociale-environnementale). En ce point se joue l'avenir de ce tourisme alternatif qui pourrait petit à petit se transformer en tourisme solidaire de masse. On ne pourrait dans ce cas plus présenter les avantages cités ci-dessus.

 

Le tourisme solidaire reste donc une excellente solution au tourisme de masse et à sa mondialisation. C’est une solution éthique, solidaire, responsable, équitable et durable. Ce type de tourisme se souci des rapports humain, de la préservation des coutumes et cultures autochtone et locales, de la protection de l’environnement, de la sensibilisation du touriste… Il remet l’homme et son environnement au cœur même du voyage. Mais si les méthodes de voyages et les principes de ce tourisme sont mal interprétés ou rendu malhonnête, alors c’est tout cet équilibre qui s’écroule. Le voyage solidaire devient alors un voyage destructeur au plus haut point. Car il va anéantir des cultures et des environnements jusque là préservé. Il ne faut pas arriver à une mondialisation de se tourisme qui pourrait alors être victime de son succès. Comment préserver des contrées si lointaines aux touristes, sachant qu'ils ne se soucient déjà guère de chez eux... Voilà un point qui mériterait d’être approfondi.

30 avril 2013

Charte éthique du bon éco-voyageur

Voici une charte éthique claire et précise sur les petits gestes du bon voyageur. Chacun peut l'emporter avec soi, la relire avant de partir ou en préparant son voyage...

 

LE RESPECT EST LE GAGE D'UNE MEILLEURE RENCONTRE

L'un des attraits du voyage tient à la diversité des peuples et des cultures rencontrés. Or, chaque culture, religion et mode de vie est soumise à des règles et à des traditions qu'il convient de respecter et de comprendre, plutôt que de juger. Le voyage ne se conçoit pas sans respect et humilité vis-à-vis des personnes, des biens, de la culture et du mode de vie du pays visité. 
Ce respect se traduit par des attitudes simples, au jour le jour. 
Chaque pays vit selon un rythme qui lui est propre. Dans certains cas, la hâte et l'impatience ne sont pas les meilleurs moyens de s'attirer la sympathie.

o Les tenues trop moulantes, trop dénudées, trop ostentatoires ou trop décontractées sont susceptibles de choquer sous certains cieux. Il en va de même des codes régissant les contacts corporels (caresser la tête d'un enfant, serrer la main d'une femme pour un homme, s'asseoir à côté d'une femme, s'embrasser en public…). 

o Une bonne photo se fait avec son sujet, pas contre lui. Les photographes ont tout à gagner à prendre le temps d'établir un climat de confiance, à demander l'autorisation de filmer ou de photographier (auprès des parents pour les enfants) et à se conformer aux éventuels refus. 
oIl est préférable de ne promettre d'envoyer des photos aux personnes photographiées que si on est certain de pouvoir respecter son engagement (y compris dans le cas où une contrepartie ou une rétribution est demandée).

oRespecter les vaccinations conseillées permet d'éviter l'introduction de maladies dans le pays visité. Il est important d'utiliser les traitements antipaludéens en respectant les recommandations de l'OMS : surdoser présente le risque d'augmenter la résistance des souches au détriment des populations locales. 

o Le tourisme sexuel est une atteinte à la dignité humaine condamnée par les lois. Il ne ressemble pas toujours au premier abord à la prostitution. Nombreux sont les exemples de voyageurs qui rentrent de tel ou tel pays émerveillés de la "fantastique liberté sexuelle" (!) de ses habitants, sans même réaliser qu'elle n'est motivée que par la misère ambiante.

L'ARGENT, LES BIENS, LA NOURRITURE N'ONT PAS PARTOUT LA MÊME VALEUR

La différence de niveau de vie entre le voyageur et la population du pays d'accueil, lorsqu'elle existe, peut être à l'origine d'incompréhensions et de dérives. Être accueilli dans un village ou une famille équivaut dans certains cas à un grand sacrifice pour les populations locales. Ce qui est offert au voyageur, tout comme ce qu'il offre, doit être mesuré en valeur locale.

o Dons et cadeaux ne sont pas des gestes innocents. Ils peuvent parfois prendre une connotation condescendante, méprisante ou déplacée (jeter par exemple des pièces ou des bonbons à des enfants afin de s'en débarrasser…). Les cadeaux, dons et pourboires trop importants compte tenu du niveau de vie général du pays visité déstabilisent les équilibres économiques locaux. Les enfants qui reçoivent de l'argent pour des photos ou parce qu'ils mendient ne sont plus scolarisés, gagnent plus d'argent que leur père : ceci peut créer d'importantes distorsions dans les structures familiales (non-respect du père et des anciens). 

o Certains dons peuvent s'avérer dangereux lorsqu'ils sont distribués au hasard, notamment les médicaments. Les hôpitaux et dispensaires, lorsqu'ils existent, sont souvent plus à même de les gérer. De la même façon, les bonbons et sucreries ont des conséquences longtemps après notre passage (caries dentaires).

o Utiliser les hôtels locaux plutôt que les chaînes hôtelières d'État ou étrangères, les transports locaux, les services rémunérés des populations locales (guides, cuisiniers, muletiers, porteurs, ménage…) est souvent le meilleur moyen de les faire bénéficier directement de l'argent du tourisme. 
o Un appareil photo ou simplement une paire de chaussures peuvent être l'équivalent de plusieurs mois ou d'années de salaire aux standards du pays visité. Les exhiber ou les traiter sans ménagement peut s'avérer choquant ou être mal compris. 

o Le marchandage fait culturellement partie de la tradition commerciale de certains pays. S'y refuser est souvent mal interprété et peut contribuer à l'augmentation du coût de la vie. En revanche, il ne faut pas oublier que des sommes dérisoires pour le visiteur peuvent être d'une grande importance pour celui qui les reçoit. 

o En règle générale, les voyageurs doivent se garder d'abuser de la tentation de populations démunies à vendre des objets sacrés, traditionnels, ou faisant partie du patrimoine du pays (sauf s'ils sont réalisés à la seule fin d'être vendus aux touristes).

SEULE RESTE L'EMPREINTE DE NOS PAS

L'espace naturel et les sites culturels sont souvent les principales richesses touristiques d'un pays et la première motivation des voyageurs qui s'y rendent. Les voyageurs ont une responsabilité vis-à-vis de l'environnement du pays d'accueil. 

o Les voyageurs se doivent d'éviter de laisser derrière eux leurs déchets, quels qu'ils soient. Tous les moyens (emballages bio-dégradables, etc.) permettant de limiter les déchets nés du tourisme doivent être utilisés. Mieux vaut limiter, dans ses bagages, les emballages qui devront être laissés sur place.
o Il est préférable de rapporter avec soi les déchets non-destructibles (sacs plastiques, piles et batteries, etc.) après un voyage dans un pays ne disposant pas d'infrastructure d'élimination des déchets.
o Certains déchets (papiers, papier hygiénique, etc) peuvent être facilement brûlés, bien que, dans certaines cultures, le feu ait un rôle sacré, et il peut s'avérer choquant de l'utiliser pour détruire les déchets. Il faut en règle générale se renseigner sur les comportements locaux de gestion des déchets. Dans certaines régions, les boîtes de conserves peuvent être par exemple laissées aux populations locales qui les recyclent en bijoux ou objets utilitaires. 

o Il est préférable dans certaines régions d'utiliser du gaz ou d'autres moyens de combustion peu consommateurs de bois pour faire sa cuisine. Si aucune solution de cuisine au gaz n'est possible, mieux vaut avoir recours au bois mort trouvé au sol. Le charbon de bois est grand consommateur d'arbres verts et vivants.

o Certains écosystèmes fragiles imposent le respect de précautions particulières : ne pas sortir des sentiers ou conduire hors piste, limiter le piétinement, ne pas utiliser de moyens de locomotion à moteur, etc. 
o L'observation des animaux ne doit pas modifier leur comportement naturel et déranger leur vie quotidienne. Il est préférable de garder une distance que les animaux considèrent comme sûre, et de se garder de faire trop de bruit. 
o Les équipes locales qui vous guident dans l'observation animale sont parfois prêtes, pour de l'argent ou pour faire plaisir, à ne pas respecter ces règles.Alors que l'observation d'un animal non perturbé est in fine plus intéressante que celle d'un animal stressé par votre proximité.
o Nourrir les animaux modifie leur régime alimentaire et peut être dangereux. Les singes deviennent ainsi agressifs et voleurs, par exemple.
o Il n'est pas recommandé d'utiliser des magnétophones ou autres appelants pour attirer et observer la faune, sans parler de toucher les animaux, pour leur santé et celle des êtres humains.
Éviter de pêcher dans les lacs ou mers où le poisson est rare, ou certaines espèces en voie de disparition.
o Il est important de respecter les réglementations en vigueur dans les Réserves ou Parcs naturels. Payer les taxes d'entrées ou de séjour permet la conservation et la préservation des sites.Exiger le reçu de ces taxes permet d'éviter le détournement de ces fonds.

o Certains "souvenirs" qui font partie du patrimoine naturel du pays d'accueil ne doivent pas quitter celui-ci. Les graffitis ou autres traces sont des mutilations souvent ineffaçables.
o Les accords pour la protection des espèces (CITES) - qui visent à protéger plus de 2 500 espèces d'animaux et 30 000 espèces de plantes menacées - interdisent le commerce de peaux, d'ivoire, d'écailles, de coraux, de coquillages, de même que l'importation d'animaux exotiques vivants. 

o L'eau potable est parfois une denrée rare qu'il faut utiliser avec parcimonie et éviter de polluer. Les voyageurs doivent préférer autant que possible les lessives sans phosphates, les savons et détergents biodégradables, faire leurs lessives et toilette en aval des habitations et à distance des points d'eau potable.
o Il vaut toujours mieux obtenir l'autorisation pour utiliser le puits ou la pompe d'un village et ne pas se laver à proximité, même si les habitants le font. 

 

Source (texte intégral) : http://sauzegar.perso.neuf.fr/Voyagez/Voy-charte.htm

30 avril 2013

Quelques bémols d'ordre économique.

 

 

Nous pouvons néanmoins soulever quelques problèmes à ce type de tourisme. En effet, d'un point de vue économique, certes les retombées sont nombreuses, mais à qui profitent-elles vraiment ?

 

Et oui, il est vrai que même si ce tourisme permet de faire vivre des villages entiers, la gestion économique des revenus est souvent bien difficile. Car nous sommes dans le cas de pays pauvres, où la misère fait rage, où les instabilités politiques et les magouilles en tout genres sont monnaie courante. Comment dans être sur que dans ce cadre les revenus sont correctement distribués ?

 

Nous pouvons dénombrer un certain nombre de cas où les revenus (soit disant équitables) n'était pas ou peu répartis. Premièrement il y a les cas où se sont les agences de voyages, les associations qui garde tout les bénéfices de ces activités. En effet, ces structures ne redistribuent pas toujours les montants escomptés envers les villages et la population locale. Seule une infime partie est « si gracieusement » reversée. Les principes d'éthiques, de moralités, de partage sont bien loin. On comprend aisément que quelques patrons, sans aucune éthique, vendent un produit comme équitable mais se gardent la meilleur part du gâteau.

 

Deuxièmement, nous pouvons aussi parler des situations où l'argent est bien redistribué mais pas aux bonnes personnes. Dans certains villages, des chefs dont l'avidité (bien naturelle) est le maitre mot, vont recevoir la totalité des revenus promis. C'est ensuite leur rôle que de redistribuer de manière la plus égale et équitable possible cet argent. Or ces revenus ne servent qu'à grossir leur propres comptes, investir l'argent dans quelques affaires malsaines en ville (drogues, armes, prostitutions). Ces problèmes viennent donc d'une mauvaise (inexistante) répartition des richesses créent par le tourisme. Seule une minorité va en profité, souvent des personnes influentes.

 

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Mais il faut aussi faire attention aux arnaques des agences de voyages. Car étant donnée le prix élevé d'un voyage de ce type, et avec l'essor très important de ce secteur, des tour-opérateurs sont monté aux créneaux. Ces derniers se targuent des mêmes arguments que les agences honnêtes. Mais c'est dans les finitions, les détails que cela devient gênants. En effet, il n'y a pas de circuit court, pas de respect des artisans (objets importés). Les structures d'accueils ne sont pas locales, ni familiales, les enfants travaillent bel et bien et ne vont guère en cours...

 

 

 

En outre, les personnes employées sur place volent parfois le travail des gens locaux. Mais cela n'est pourtant pas forcément voulu. En effet, si une agence de voyage paye un français pour suivre, gérer, régler les problèmes que le groupe peut rencontrer, ce travail pourrait être exercé par une personne locale. Il en est de même pour les associations qui montent un très beau projet, porteur ect... Mais à la finalisation c'est un européen (salarié/volontaire/bénévole) qui va diriger ce projet sur place. Mais là encore, des personnes locales seraient à même de faire ce travail, certains on de très haut niveau de diplômes... On relègue alors les populations locales au second plan : celui d'hôtes, de guide, ou de serveur. Ne jugeant pas utile de positionner ces personnes à des postes de commandement, à responsabilité. On peut voir en cela une trace du passé historique européen (Colonies) où seul le « blanc » était à même de diriger, délégués. Il serait donc dommage de ternir une image si prometteuse de ce tourisme pour de simples questions économiques.

 

30 avril 2013

Et socialement parlant ?

 

Sur le plan social et communautaire, il existe aussi des faiblesses dans ce type de voyages. En effet, on peut encore assister à ce cliché du « blanc qui sauve » le monde. Lui plein de bonnes volontés, de moyens, si généreux... Mais bien souvent a-t’il une idée derrière la tête, ou bien n'a-t’il pas assez de recul pour juger de la qualité de ces décisions.

 

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« Aider n'ai pas donné ! » : Voici un slogan bien représentatif de la  mentalité de bon nombre d'européens (par exemple) qui voit dans le voyage solidaire une manière de se mettre en avant, de racheter ses fautes. Car bien souvent les actions menées sur place ne permettent pas sur le long terme de maintenir la richesse culturelle des autochtones. Car les agences de voyages veulent divertir leurs touristes, leur vendre de l'exotisme. Cela entraine donc parfois des représentations de danses traditionnelles, mettant en scènes des personnes locales dans des habits, des postures rabaissantes. Ces personnes sur la place du village à s'exhiber ainsi pour gagner de l'argent devant une nuée de photographes (in)avertis. Alors que ces même danseurs le lundi suivent des cours d'économie ou de droit.. On ne tient pas compte dans certains cas des attentes de la population locale. Au lieu de maintenir leurs traditions on les affaiblis (seule une ou deux pratiques sont mises en avant), on ne parle pas de la véritable signification de ces danses, c'est juste un moment « rigolo » pour les touristes qui devraient eux-mêmes se remettre en question. Car pour eux ils ont l'impression d'être utiles à ces populations en leur apportant de l'aide (juste financière). Mais cela entraine plutôt une baisse de la richesse culturelle, notamment culinaire. En effet, les touristes européens et américains sont bien connus pour leurs si « formidable » ouverture au goût et saveur locale. Eux qui se plaignent lorsque le plat est épicé, quant ils suspectent l'origine d'un fruit inconnu, tournent la tête à la vue d'une boisson noirâtre... Au final, ils aiment bien les pates, les frites, les hamburgers et les sodas. Mais tous ces produits ne le sont jamais localement. Or pour contenter ces Messieurs/Dames, on va donc importer et se mettre à cuisiner ces plats, que vont bien entendus manger les autochtones.

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Ce type de tourisme peut aussi malheureusement créer des sources de conflit inter population. En effet, si la gestion n’est pas équitable et éthique, des tensions peuvent naitre au sein des peuples : Pourquoi sommes nous délaisser ? De quels droits ceux-ci font-ils cela ? Il faut veiller à respecter l’équilibre de départ pour ne pas creuser des fossés culturels entre les villages.

 

 

Et ces principes s'adaptent autant sur le point de vue vestimentaire, olfactifs, confort... Ainsi pour lutter contre une globalisation des cultures nous importons des produits et des manières de vivres du pays d'origine des touristes. Il ne faudrait pas que ces derniers se sentent déboussolés à l'autre bout du  monde. Il est donc normal de se cacher derrière des notions de tourisme solidaire et alternatifs, respectueux des mœurs et des coutumes locales, car quoi de plus typique que de regarder une danse papou en se dégustant un bon steak frites ?! Et puis en rentrant chez eux les touristes vont faire « découvrir » à leurs amis la culture locale dont eux même sont passé à coté... Mais c'est tellement bien vue d'aider des peuples pauvres... Alors que les pauvres dans cette histoire sont bien les touristes si crédules !

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30 avril 2013

Les déboires écologiques

 

Derrière cette image écolo, ce fond vert si généreusement scandé par les agences de voyages, quant est il réellement ? Car des déboires existent bels et bien dans cette partie à part entière du tourisme « écologique »…

 

En effet, comment protéger des aires, des zones naturelles des pieds des touristes ? Oui, cette image de néo tourisme est plaisante mais il faut penser aux conséquences de ces actions. Ne serait il pas néfaste de faire découvrir de très beaux sites naturelles et menacées en y amenant nombre de touristes ? Car on changerait alors la destination du site, passant de site à protéger à centre de vacances ? Par conséquent l'écotourisme risque d'être une faiblesse de ce secteur. Le piège serait de reprendre les bases d'un tourisme de masse...

 

Et oui, il ne faut pas se voiler la face mais lorsque qu’on fait découvrir de belles régions, aux paysages merveilleux, avec des gens sincères et attentionnés, cela donne envie d’y aller. Alors peu importe la destination, elle deviendra avec le temps de plus en plus demandée. Cela va donc entrainer une surenchère sur le site en question. Deux solutions (non durables) s’offrent à nous :

 

-soit faire visiter à un plus grand nombre de touristes. Et donc augmenter la pression sur les milieux naturels, transformer le petit village et grande usine…

 

-Soit penser à renouveler l’expérience sur d’autres villages des alentours. Mais cela ne fera que déplacer le problème de quelques kilomètres…

 

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Les espèces animales et végétales auront donc dans ce cas du souci à se faire. Eux qui au départ étaient l’essence même de certains projets. Les conséquences sur le long terme peuvent être irréversibles.

 

En outre, il faut aussi jeter un œil sur les consommations des touristes. Car si ceux-ci deviennent de plus en plus nombreux, il va donc falloir de plus en plus de nourriture ! On va alors sortir du modèle d’agriculture raisonnée ou biologique. On va se mettre à importer machines, pesticides, engrais pour pouvoir produire (ajoutons biens sur une déforestation massive et une perte définitives des terres arables). Le contexte de petites productions locales est bien vite oublié…

 

Il en est de même pour les objets, les souvenirs, les habits. Ces derniers seront produits massivement dans les grandes villes ou pays voisins et importés. Veillons à respecter et exiger la traçabilité des produits que nous consommons.

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Et la gestion des déchets ? Que devient elle lorsqu’on passe de quelques centaines de touristes par an à 20 000 ? Les décisionnaires et responsable locaux vont se faire devancer par le problème sans pouvoir y trouver une solution. Cela reviendrai alors à installer d’énormes moyens (horriblement couteux) pour traiter, stocker le plastique, les eaux usées, les toilettes. Sans parler du gaspillage intensif de la ressource en eau, bois…

 

Les routes grandissantes toujours plus, pour laisser des bus toujours plus gros mais chargés de touristes !! La déforestation, le goudronnage, se sont des conséquences direct d’une mauvaise gestion du tourisme et du touriste.

 

Voici un petit exemple pour illustrer ce propos :

 

Depuis 1999, grâce au soutien financier de l’Union Européenne, des agences de voyages font découvrir à leurs clients l’une des dernières forêts primaires d’Europe : le parc naturel de Bérézinski. Tout ca dans un paysage splendide. Mais pour survivre, ce parc en est réduit à inviter de riches chasseurs à venir traquer l’ours brun ou le bison. Un circuit écotouristique discutable certes mais de la dernière chance…

 

Et ces pratiques sont similaires en Asie, Afrique, Amérique du sud qui eux bien souvent n’ont pas de soutient financier… c’est pour dire

 

En outre il ne faut pas perdre de vue que pour se rendre dans un lointain pays (pour un européens par exemple). Cette personne va devoir prendre l’avion ! Et le bilan carbone du transport aérien n’est pas franchement joyeux ! Même si on ne se déplace durant tou le voyage sur place qu’en vélo, notre empreinte carbone restera néfaste. Alors ne serait il pas mieux de préférer un tourisme « solidaire » mais dans sa région native ou voisine ? Car dans ce cas précis le bilan carbone serait tip top et puis ne dit on pas que le prochain voyage commence au bout de sa rue... ?

 

 

Pour calculer son bilan carbone lors d'un voyage en avion : c'est par ici !!

 

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30 avril 2013

Et l'environnement dans tout ça ?

 

Loin de l'image de complexes hôtelier à pertes de vues, noyer dans du béton, ce type de tourisme permet une préservation environnementale, écologique des écosystèmes. En effet, on va privilégier des structures d'accueils de types vivrières, de petites tailles pour rester à une taille humaine (contacts, échanges).

On est donc loin du bétonnage intensif des zones ou sévissent le tourisme de masse. On respecte alors l'environnement alentours et la biodiversité. Les villages d'accueils sont en outre souvent situés dans des zones naturelles avec leurs espèces endémiques, phares. Il est donc dans leur intérêt de préserver ce patrimoine naturel, qui rapporte bien plus vivant que mort... Les populations ont bien pris conscience de ce paramètre et préfèrent désormais protéger que braconner. Prenons l'exemple de grands singes, même s'ils valent cher sur le marché noir (pour leurs diverses vertus plus ou moins extravagantes) les peuples s’efforcent de les protéger car les touristes reviennent pour les observer. Alors que mort, les singes auraient été vendus qu'une seule et unique fois. Mais les touristes sont nombreux et différents, il y a donc une rentrée d'argent quasi quotidienne lorsqu'on protège ces derniers. Des programmes de sauvegarde du patrimoine naturel (faune et flore) on ainsi vu le jour dans de nombreux pays. Cela vaut bien mieux d'un point de vue publicitaire. En effet, l'image dégagée auprès des voyageurs est bien plus idyllique dans une forêt grouillante de vie, de fleurs, de bruit, d'odeurs que sur les immenses parkings à bus des complexes hôteliers.

 

 

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De plus, on préfère dans ce type de voyage des moyens de locomotion plus respectueux de l'environnement. Le bilan carbone étant désormais un critère de sélection de certaines agences de voyages. Les moyens de locomotions choisis peuvent être la marche, le vélo, le cheval, l'âne...Mais d'autres moyens de transport sont quant à eux plus originaux : voyage à dos d'éléphant, pousse pousse, ballade à dromadaire, calèche de bœuf, chiens de traineaux... Ces moyens de locomotions sont donc respectueux de l'environnement car non polluant ou à traction animal ! C'est aussi une manière à part en tiers de voyager car traverser une montagne à cheval, se rendre à un lac à pied, se balader dans la foret en éléphant... Chaque type de transport possède ces atouts et ses particularités (lenteur, hauteur, discrétion...) à bien définir en fonction de ses envies (shooting photographique, voyage intérieurs au calme, sensation forte...).

On peut aussi aborder le sujet de l'alimentation. Car avec l'intensification des processus de production, les intrants utiliser pour gonfler les cultures, les pesticides utilisés en grande quantité et de mauvaise manière...  Une solution existe, favoriser le développement d'exploitation en conduite biologique ou raisonné pour alimenter les touristes, mais surtout les populations. Ainsi, on produit des légumes de qualité, en étant autonome, en respectant le sol sur le long terme pour les générations futures... Les produit sont locaux, produits et consommés sur place. Il n'y à donc pas d'impact à cause du transport.

Il faut rappeler que si un touriste visite un pays, il s'en nourrit aussi. Il ne faut donc pas qu'il laisse après son passage une empreinte (pollution) plus grande que les bienfaits réalisés sur place (actions solidaires...). En effet, il faut que la gestion des déchets soit réfléchit à l'avance à la fois par l'agence de voyage et les populations locales. Nous savons que tout être humains consomme et donc produit des déchets chaque jour. Il faut donc trouver une solution dans le recyclage, la fin de vie de ces déchets. Pour tout ce qui est déchets organiques, il est possible de réaliser des toilettes sèches. C'est toilettes permettent une économie d'eau et peuvent aussi servir d'engrais sur le long terme pour les cultures. Il est donc très intéressant d'utiliser cette méthode qui est plus que respectueuse de l'environnement. Le système de collecte qui l'accompagne peut être une source d'emploi. Si les toilettes sèches ne sont pas envisagée on peut (même on doit) collecter, stocker et traité les eaux usées. Car fini les lieux ou les eaux usées finissent dans la rue aux premières pluies. Des solutions s'offrent à nous : créer un réseau de conduites des eaux usées, les acheminées sur un lieux où elle seront traités par phytoépuration par exemple. La phytoépuration est un système où les eaux usées sont recyclée naturellement par les plantes (aquatiques, bambous). De plus ces plantes sont très souvent présentes à l'état naturel dans ces villages.

Et puis que dire du gaspillage de l'eau ? On peut informer les voyageurs à ce sujet et leurs expliquer pourquoi il serait préférable de ne prendre qu'une douche par jour au village, histoire de ne pas surexploitée la ressource locale.

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Mais l'eau n'est pas le seul problème, quant est il des déchets plastiques et des produits toxiques ? Pour ce qui est des produits les plus nocifs il faut les exclurent d'utilisation (dans la limite du possible). Car les couts de traitement de ces déchets sont pharamineux et ne pourront jamais être pris en charges par de ci petites collectivités. En revanche on peut limiter l'utilisation du plastique en sensibilisant la population locale ET les touristes. Par exemple on peut très bien acheter une mangue ou une sculpture traditionnelle sans l'emballer dans un vulgaire sachet plastique. Les métiers de tissage de végétaux se perdent alors pourquoi ne pas remettre ces secteurs d'activités en marche dans le but de préserver notre planète.

Des systèmes de collecte on été mis en place dans des villages. Le but : récolter les plastiques dans chaque foyer et faire un voyage mensuel dans la ville la plus proche pour permettre un bon stockage et recyclage de ces derniers.

Et l'énergie dans tout ca ? Il ne faut pas oublier l'électricité utilisé dans les villages, le charbon ou le bois utiliser pour se chauffer... Là aussi il faut raisonnée ses utilisations avec une gestion des coupes de bois, une meilleure économie de l'électricité. Mais tout cela ne pourra se faire qu'avec de grandes campagnes de sensibilisations....

L'ensemble de ces actions et modèle écologiques présentent des réponses en termes de durabilité et de développement. Mais il faut néanmoins garder à l'esprit que la « quantité » de touristes pris en charges par le village doit être réglementé pour ne pas tombé dans une optique de tourisme écologique de masse qui réduirait bien sur tout les efforts entrepris (gestions des ressources naturelles, gestions des déchets, impact sur l'environnement...

30 avril 2013

Rendez-vous chez soi... En "terre inconnue"

Je tenais à présenter cette formidable émission (oui oui ça existe), qui ne dois plus être "inconnue" à personne. Comme vous l'avez deviné il s'agit de "Rendez-vous en terre inconnue". Cette émission française diffusée sur France 2 existe depuis 2004 (précédemment diffusée sur France 5).

Le but de cette émission télévisée est simple, emmener une célébrité dans de lointaines contrées reculées. Cette dernière n'apprend qu'au dernier moment (dans l'avion) la destination du voyage. Ils vont alors passez 3-4 semaines dans une tribu, souvent méconnus et/ou délaisser par son pays.

Le présentateur et la vedette sont donc en immersion totale avec les peuples autochtones. Pas de téléphone, de confort, de  nourriture européenne. Ils vivent comme et avec les peuples qui les héberges. Ils partagent leurs véritables quotidiens avec les joies et les douleurs de ces peuples.

De nombreuses émissions (Américaine, Anglaise, Australienne) s’étaient basé sur le même principe. Mais les principes d'éthiques n'étaient pas respecter. Les émissions ressemblées plus à de la télé réalité, nous explicitant brièvement la vie et les coutumes des autochtones. Ces émissions offraient une compensation monétaire à ces tribus. Ces compensations sont tout à fait naturelles car ces personnes passent du temps avec les équipes de tournage. Cest donc du temps en moins passé à chasser ou cueillir de la nourriture. Mais soit ces émissions les sous-payé ou bien on les enrichissais littéralement. En effet, de nombreuses tribus gagnées en 2 jours le salaire moyen de 8 mois ! Cela entraina des nombreuses disparités, qui elles même ont malheureusement divisée les tribus. En outre la localisation précise de ces tribus était révélée aux téléspectateurs. Ce qui emmenant par la suite une déferlante de touriste avide d'exotisme sans aucune moralité.

 

Mais la charte de Rendez vous en terre inconnue est totalement opposé à ces évènement. En effet, d'une part la compensation reversée aux tribus est calculé de manière précise. Il le leur donne juste au dessus du salaire moyen. Ainsi les tribus sont gratifié de passer du temps à expliquer leurs coutumes, de ne pas pouvoir travailler "normalement". Mais cet argent ne leur permet, ne leur offre pas une richesse inconsidérée. 

En outre, la localisation précise est gardée confidentielle. Ainsi on connait le pays et la région où se situe l'émission, mais en aucun cas ces tribus ne pourront être dérangées par des touristes. Il faut aussi signalée que chaque tribu n'est visité qu'une à deux fois maximum pour ne pas entrainé une "salarisation" de ces peuples. 

Cette émission participe alors à la découverte et à la sensibilisation de ces peuples qui sont bien souvent menacée par la mondialisation.

Et la force de cette émission réside dans sa grandeur humaine. Qui n’a jamais pleuré durant une de ces émissions. Le but n'est pas de vendre de l'émotion mais comme la réalisation est simple et sincère, on s'en sent forcément touché, ému.

C’est juste une émission vraie… avec un véritable coté humain. Voilà en quoi peut s’apparenter un excellent voyage solidaire. Mais  malheureusement tous les voyages ne peuvent être parfaits à ce point (aucun dérangement, dégradation sur l’environnement ou les tribus). C’est un exemple bien à part mais qui peut montrer la voie à une conduite morale du touriste plus juste.

Et puis son succès réside aussi dans le fait que cette émission est et restera unique !

 

A consommer sans modération !!

 

30 avril 2013

Démonstration par l'exemple...

 

Voici quelques exemples (parmi tant d'autres) qui on parfaitement réussit et qui montre à quel point il serait utile de repenser notre tourisme actuel :

 

Toutes ces histoires, ces exemples de réussites proviennent de ce document. Cliquez pour en connaitre d'autres...

 

Inde: Tourisme éco/bio dans l’Himalaya

Kanda, un habitat dispersé d’une trentaine de villages, est perché à 1500 – 1900m

d’altitude dans la province d’Uttranchal, en Inde du Nord. La zone est cernée de

magnifiques montagnes et de champs en terrasses et les visiteurs du monde entier

apprécient son air pur et son environnement sain. Kanda, et ses hameaux

environnants, sont confrontés à des enjeux similaires à ceux d’autres communautés

montagnardes des contreforts de l’Himalaya: à commencer par le chômage élevé, la

pauvreté, l’accès limité à l‘éducation de qualité, à la santé, les problèmes d’hygiène

du milieu, la baisse de la productivité agricole et la dégradation de l’environnement,

autant de facteurs qui sont aggravés par la croissance démographique.

En 1981, la “Rural Organization for Social Elevation” (ROSE) a été créée par les

résidents locaux, préoccupés du sort des pauvres de la zone de Kanda, et a mis en

oeuvre toute une série de projets de lutte contre la pauvreté, dont un sur

l’écotourisme. Depuis 1988, des touristes de diverses nationalités sont venus

séjourner au centre touristique du village de Sonargaon. Durant leur séjour qui peut

durer de quelques jours à plusieurs mois, les visiteurs observent et participent à la 7

vie de la collectivité. Ils sont encouragés à faire fond de leurs capacités personnelles

pour contribuer à la vie communautaire et revêtir le rôle de touriste “bio”. L’objectif du

projet est de montrer aux écotouristes la zone et la culture des habitants, en offrant

en échange des services à la communauté d’accueil, par exemple, leur enseigner

l’anglais, les aider aux projets de construction ou de reboisement, etc.

 

Pakistan: Projet Karimabad et Baltit

Le Fonds de l’Aga Khan pour la Culture a restauré le célèbre monument historique

du Fort Baltit (700 ans), sur les versants en terrasses de Hunza, dans le nord du

Pakistan. Le but principal du projet est de préserver ce cadre de la détérioration

naturelle et de l’impact inévitable des changements récents, comme l’urbanisation

qui a commencé à menacer l’intégrité du bâti. Le Fort a été converti en musée et en

centre culturel. Par ailleurs, le projet encourage les petites entreprises culturellement

et écologiquement compatibles: elles offrent aux visiteurs des souvenirs, des

couvertures en laine et des tapis tissés à la main et teints avec des teintures

végétales. Ces activités jouent un rôle essentiel pour stimuler l’esprit communautaire

traditionnel et restituer l’orgueil des habitants pour leur patrimoine. Un projet

autonome de gestion des déchets a été mis en place pour l’élimination sans risque

des déchets humains et des ordures. Chaque année, le projet attire désormais plus

de 20 000 visiteurs, dont la moitié de l’étranger. L’accès au Fort est limité aux piétons

et seuls 25 visiteurs à la fois sont autorisés. Pour réduire la pression sur

l’environnement, le Fort est fermé durant les 4-5 mois d’hiver.

 

Inde (Ladakh): Écotourisme communautaire dans le Parc National de Hemis

Des liens solides entre les moyens d’existence et la culture locale, ainsi que le

développement de toute une gamme de produits du tourisme, aident à réduire la

pauvreté, à améliorer les moyens d’existence et à atténuer leur caractère saisonnier.

C’est ce que fait le programme “Himalayan Homestay”, lancé en 2001, dans le Parc

national de Hemis, dans le cadre d’un partenariat entre Snow Leopard Conservancy,

The Mountain Institute, et l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la

science et la culture (UNESCO). Le Parc Hemis est une aire protégée de haute

altitude située dans la partie orientale du désert de Ladakh créé en 1981 pour la

conservation et la protection de sa flore et de sa faune exceptionnelles, et

notamment du léopard des neiges (uncia uncia) menacé d’extinction. Le but de ce

programme d’écotourisme est de donner aux communautés locales les moyens

d’agir pour tirer parti directement d’un écosystème comprenant le léopard des

neiges, en s’appuyant sur les activités rémunératrices existantes. Une formation et

un appui ont été fournis aux coopératives de villageoises de Ladakh pour offrir aux

touristes étrangers un hébergement traditionnel chez l’habitant et gérer un petit

restaurant durant la saison touristique. L’accent est mis sur les pratiques respectant

l’environnement, notamment la gestion des déchets, l’utilisation de gaz naturel et de

kérosène pour la cuisine (au lieu des maigres ressources en bois de feu ou en fumier

de yak) et la vente d’eau potable filtrée pour réduire l’utilisation de bouteilles d’eau

minérale en plastique. Des fourneaux et des chauffe-eau solaires ont été offerts dans

le cadre d’un prêt subventionné, contribuant à la gestion hygiénique, écologiquement

viable, et durable de ces installations. Ils seront remboursés à hauteur d’environ 50%

du coût, qui ira à un fonds destiné à apporter des améliorations dans la

communauté. En outre, les hommes comme les femmes sont formés pour servir de

guides, offrant aux visiteurs de brèves excursions ou des randonnées d’une journée

à la recherche de plantes, d’oiseaux ou autres animaux. Les agents de voyages

locaux ont commencé à prendre part au programme. Pour les visiteurs, ces activités

d’écotourisme offrent une expérience authentique et différente dans la plus haute

chaîne de montagnes de la planète. Pour les villageois, ces activités aident à

conserver le patrimoine naturel et les valeurs culturelles locales tout en améliorant

leurs conditions d’existence; avec pour résultat que les communautés sont

désireuses et capables de protéger leur fragile écosystème d’altitude, et les léopards

des neiges qui y ont élu domicile

 

 

Ouganda: Le “Buhoma Village Walk”

Le Parc national impénétrable de Bwindi dans le sud-ouest de l’Ouganda abrite près

de la moitié de la population de gorilles de montagnes du monde et 12 autres

espèces d’animaux menacées. Pour protéger la riche biodiversité des forêts de

montagne, le gouvernement ougandais l’a déclaré Parc national en 1991. Toutefois,

cette décision a interdit à la population locale de ramasser les produits de la forêt,

menaçant ainsi les communautés qui dépendent des ressources forestières du parc

pour vivre. Quarante pour cent de la population vivant aux abords du parc n’ont pas

suffisamment de terres pour satisfaire leurs besoins fondamentaux et 16 pour cent

de la population est sans terres. Ils dépendent de la forêt pour le tissage, les plantes

médicinales, la chasse, la collecte du miel, la cueillette de fruits et les poteaux de

construction. L’inaccessibilité du parc pour tous ceux qui habitent aux alentours a

alimenté les conflits entre les communautés et la direction du Parc. Un projet de la

FAO, lancé en 2001, a permis la création de 300 petites entreprises basées sur les

ressources naturelles autour du parc, gérées par les membres de la communauté de

façon autonome. Parmi les activités figurent la production vivrière et les excursions

touristiques. Le “Buhoma Village Walk”, par exemple, est une excursion proposée

essentiellement aux touristes visitant le Parc Impénétrable de Bwindi pour observer

les gorilles. Cette initiative vient s’ajouter à toute une palette d’activités touristiques

proposée dans la région, tout en offrant aux membres de la communauté locale une

autre source de revenus directement liée à la conservation

 

 (Copie intégrale du texte)

ftp://ftp.fao.org/paia/mnts/case/case_studies_fr.pdf

 

30 avril 2013

Enquête/sondage

 

J'ai réaliser une petit enquête auprès de mon entourage (en fonction de leur age), sur le tourisme solidaire/alternatif. Voici les résultats de celle-ci :

 

Catégories d'ages

18/30 ans

30/55 ans

55 ans et plus

Effectifs

54

42

30

Total

126

 

 

 

 

 

18/30 ans

30/55 ans

55 ans et plus

Seriez vous définir les voyages solidaires/alternatifs ?    

Oui : 39

Non : 15

Oui : 19

Non : 23

Oui : 21

Non : 9

Avez vous déjà pratiqué ce type de tourisme ?

Oui : 17

Non : 37

Oui : 6

Non : 36

Oui : 8

Non : 22

Seriez vous tenté de (re)partir dans cette optique ?

Oui : 44

Non : 10

Oui : 31

Non : 11

Oui : 16

Non : 14

 

 

Soit en pourcentage :

 

18/30 ans

30/55 ans

55 ans et plus

Seriez vous définir les voyages solidaires/alternatifs ?

Oui : 72,22 %

Non : 27,78 %

Oui : 45,24 %

Non : 45,76 %

Oui : 70 %

Non : 30 %

Avez vous déjà pratiqué ce type de tourisme ?

Oui : 31,48 %

Non : 68,52 %

Oui : 14,29 %

Non : 85,71 %

Oui : 26,67 %

Non : 73,33 %

Seriez vous tenté de (re)partir dans cette optique ?

Oui : 81,48 %

Non : 18,52 %

Oui : 73,81 %

Non : 26,19 %

Oui : 53,33 %

Non : 46,67 %

 

 

 

 

 

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Tourisme solidaire : une solution éthique à la mondialisation ?
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